« Le sentiment d’être doublé ». Intrigue(s) dans La Victoire à l’ombre des ailes de Stanislas Rodanski

Le récit surréaliste La Victoire à l’ombre des ailes (1975) se fonde sur un imaginaire romanesque de l’espionnage grâce auquel Stanislas Rodanski fait espion lui-même. complot apparaît comme l’élément principal cette synthèse entre fiction et réalité. Lancelo, le narrateur, agent double dans une perspective pragmatique ontologique, visant la (re)connaissance soi. S’ils exacerbent l’artificialité du monde lequel évolue volontairement les motifs convenus roman d’espionnage signalent aussi l’inconnu moteur l’existence Rodanski. Cet inconnu prend alors forme d’une machination dévoiler, qui correspond conception symbolique complot. Toutefois, sa nature spectrale (Derrida), volonté connaissance ne peut aboutir. ré-enchantement laisse place désenchantement : est doublé par qu’il a construit. Nul autre choix pour lui que s’abandonner définitivement au romanesque, risque sombrer folie.